vendredi 25 janvier 2013

Le rôle des anges



Voici quelques explications pour que l’on comprenne la relation qu’établi le Ciel avec les hommes. Car sans celle-ci les humains sont peu de choses, et ils continueront à subir les distorsions de leur nature et leurs souffrances. Comprendre donc de quoi il s’agit est important. Tout d’abord sachons que dans le Ciel il n’y a pas de hiérarchie. Il n’y a que le service et le don. Il n’y a personne qui dirige ou qui commande. Il n’y a que la suprême Intelligence qui souffle à travers tous les cœurs des êtres qui vivent en Dieu, celle-ci s’exprimant de multiples manières, et sous une infinité d’expressions possibles. 

Le rôle des anges dans cette grande fraternité est précisément de rendre compte, chacun selon sa nature, de cette infinité d’expressions. Ils sont une première extériorisation du Divin, dans l’absolu même, comme autant de doigts d’une même main dont la fonction est de créer. Et lorsque l’on sait qu’il existe des millions d’anges, on peut commencer à prendre la mesure du pouvoir créateur. Mais s’ils en sont la première expression, ils n’en sont pas la dernière, ou la plus dense. 

Celle-ci est dévolue à l’homme, l’humanité, créature divine en devenir qui n’est pas encore sortie de son cocon, et dont l’origine est issue de l’animalité encore bien présente dans notre biologie. Mais Dieu tire, tire sur l’âme, afin de la rendre droite, de créer ce lien entre sa créature et le monde céleste, lien sans lequel la nature divine ne pourra être conquise. Car il s’agit bien d’une conquête, dans le sens noble du terme, pour laquelle il faudra poser des actes précis, mais cela est une autre histoire.


Et donc j’en reviens aux anges, eux en haut et nous en bas. Quoi que vu par l’autre côté il n’y a ni haut ni bas, simplement une singularité dans les mondes divins qui s’appelle « Création » et dans laquelle nous vivons. Ainsi un ange ou un être céleste peut nous côtoyer sans que nous nous en apercevions, alors même que lui-même se trouvera toujours dans le ciel. Ce n’est pas une question de lieu mais de fréquence. De la même manière une entité basse peut nous côtoyer sans même que nous nous en apercevions, toujours une question de fréquence. 

Notre particularité humaine fait que nous portons en potentiel toutes les fréquences. Car nous avons le plus haut, à travers l’âme, et le plus bas, à travers le corps, et tout ce qui se trouve entre les deux. Selon donc comment nous orienterons notre regard, nous favoriserons donc l’une ou l’autre de ces fréquences, nous serrons nous-même des anges ou des démons, façon de parler.

Le choix de ce que l’on est, ou de ce que l’on veut être, nous incombe donc. Là est la liberté de l’homme. A chaque instant nous avons ce choix. A chaque instant nous sommes une chose précise. Et à chaque instant nous pouvons décider d’être autre chose. Ne pas le voir c’est manquer d’intelligence. Penser que cela est impossible c’est manquer de souplesse, d’esprit j’entends. Etre dans l’impuissance c’est manquer d’énergie. 

Mais commençons par sortir du mensonge. Le mensonge est dans la croyance, dans toutes les croyances, toutes les projections, tout ce que nous avons appris, tout ce que nous croyons savoir et qui nourrit si bien notre ego, notre puissance, lorsque ce n’est pas notre orgueil.

Si nous souhaitons voir la réalité, c’est à ce prix, mais un prix bien léger, car il s’agit de n’abandonner que ce qui est lourd et qui pèse à notre conscience, encore le mensonge de la croyance et des pensées qui nous soufflent à l’esprit ce qui doit être et ne pas être. Mais je m’éloigne encore du sujet, bien qu’il s’agisse là du premier nœud de mort dont il fasse se libérer, pour que les anges précisément puissent nourrir notre esprit et notre âme, dans la fonction qui
leur est dévolue.

Jean-Michel Jutge

samedi 5 janvier 2013

Urgence pour l'humanité


Il y a une urgence de changement pour l’humanité, collectivement et individuellement parlant. Sur le plan spirituel et intérieur, le travail, des deux points de vue, est démesuré. Je fais, et quelques autres font tout ce que l’on peut pour faire avancer les choses, avec nos limites et notre créativité.

Le problème n’est pas de répondre aux désirs et aux craintes de chacun, cela est de toute manière impossible, mais de permettre à chacun de pouvoir y répondre lui-même et par lui-même, dans une attitude juste et évolutive, en essayant de voir ce qui conditionne effectivement notre nature humaine, ce que j’essaie de mettre en évidence ici.

Dans cette optique, la vraie question n’est pas de savoir si nous allons vivre des sensations particulières ou trouver le bonheur, l’équilibre, la plénitude, mais si nous avons pu acquérir les instruments intérieurs et extérieurs pour progresser dans notre liberté. Car c’est tout ce que nous pouvons faire. Le reste ne pourra s’exprimer que sur cette base.

Jean-Michel Jutge