dimanche 14 juin 2009

Le jour de Dieu

On ne peut dater le jour de Dieu, il n'est pas fixé à l'avance. Cela arrivera lorsque la masse spirituelle critique présente sur terre sera atteinte, si je puis dire. Cela aurait pu déjà arriver, si l'homme s'était réveillé. La mission de Jésus était de préparer cette masse critique, aussi les apôtres attendaient-ils déjà de leur vivant l'apocalypse. Celui-ci ne venant pas on a ensuite dit : "dans mille ans".

Et en l'an mille où le monde chrétien croyait à la fin du monde et sa renaissance divine il ne s'est rien passé.

En fait la crucifixion a brutalement brisé l'élan créateur de Jésus. S'il fut sauvé lui-même de la mort par la résurrection, une chance a été perdu pour l'homme, la lumière Christique ne pu se répandre sur la terre, la porte de la résurrection est restée limitée à un petit nombre.

Mais Dieu n'a cessé d'oeuvrer, de préparer la terre et les hommes de multiples manières. Nous sommes de nouveau à une phase critique, ça passe ou ça casse comme on dit. De l’autre coté du monde, la bataille de l'Armageddon a eu lieu, l'antéchrist a été détrôné. Mais les forces de résistance sont nombreuses, d'autant qu'il ne suffit pas de détrôner un démon, il faut aussi éviter que l'homme ne le rehausse. C'est donc une lutte d'influence permanente dans les sphères subtiles où toutes les forces disponibles sont engagées, où si l'ombre agit par possession, la Lumière ne peut forcer son passage et laisse l'homme libre de ses choix. Mais elle l'appelle sans cesse, empruntant les chemins qui lui sont ouvert.

A cause de cela, le jour ne cesse de reculer. Chaque fois que nous remettons au lendemain l'accueil du Créateur, c'est l'ombre qui gagne et étend son domaine. Mais si l'on comprend cette chance extraordinaire et cette possibilité qui est de nouveau offerte pour une reconstruction de la vie, alors ce jour pourrait venir plus vite qu'on ne l’attend.